Cela a commencé hier lundi à 22 h, quand certains des occupants essayaient d'obtenir de l'eau du réseau pour leurs familles. Tout de suite ils ont été interceptés par une patrouille policière qui a prévenu le reste des effectifs. Aux alentours de minuit, les unités spéciales d'expulsion sont arrivées sans aucun type de mandat et ils ont entrepris l'escalade répressive contre les occupants. Une chaîne qui appelait à se solidariser avec les occupants.

Aujourd'hui, à 17 heures, allait commencer une conférence de presse sur la situation de l'occupation Confluencia dans la ville de Neuquén, la police a à nouveau commencé à réprimer. Deux habitants sont allés chercher des soutiens et c'était l'excuse suffisante pour que la police tire sur des habitantes et des voisins de l'occupation avec des balles en plomb. Ensuite, repliés dans le commissariat 19, les policiers ont continué de tirer avec des balles 9 mm.

Durant les derniers mois, dans les provinces de Mendoza, Santiago del Estero et Formosa, 35 paysans ont été arrêtés et 95 mandats d’arrêt ont été délivrés. Les entrepreneurs ont recours à la justice pour les expulser de leurs terres, mais personne ne reçoit les dénonciations des paysans pour les atteintes qui leur sont portées.