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VII ELAOPA: chronique d'une rencontre et résolutions générales Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
23-03-2009
Durant les 27, 28 février et 1er mars, l'université de Lujan a connu un esprit  latinoaméricaniste. La VII ème Rencontre Latinoaméricaine d'Organisations Populaires et Autonomes (ELAOPA) s'est développée cette fois en Argentine, comme résultat de l'effort et de la lutte accumulés pendant 7 ans. Plus de 70 organisations et près de 400 compagnes et compagnons du Chili, du Brésil, d'Uruguay, de Bolivie et d'Argentine nous nous sommes retrouvés, avec la volonté politique d'avancer dans l'articulation des luttes en Amérique latine. Ont aussi participé des compagnes et compagnons d'Oaxaca (Mexique), d'Espagne et de France.
 
 

 
La croissance de l'ELAOPA, en quantité de participant(e)s et au niveau de la  profondeur des discussions développées dans les commissions, loin d'être un détail, est le résultat de la croissance et de la consolidation des organisations sociales indépendantes qui, année après année, luttons pour construire un pouvoir populaire, légitime et de base, indépendant de l'état et des partis politiques.Ce VIIe ELAOPA n'aurait pas été possible sans ces conditions, résultat de la lutte quotidienne, dans chaque quartier, dans chaque assemblée, dans chaque groupe syndical, de paysans, de femmes, de peuples originaires ou d'étudiants organisés.

Le vendredi avec l'arrivée des premières délégations, ont commencé les accréditations, et les préparatifs du campus de l'Université de Lujan. A la fin de la journée, nous avons inauguré la rencontre avec des activités, de la musique, des tables de diffusion de chaque organisation, drapeaux et symboles de chaque expérience de lutte. Samedi matin, s'est réalisée l'ouverture de la rencontre avec la présentation des organisations participantes, la lecture de la convocation et une vidéo dans laquelle nous avons essayé de retracer l'histoire de lutte de notre Amérique. À la mi-journée,  les discussions par commission ont commencé : Territorial, Communication et Culture, Muralisme et Intervention Sociale, Ressources Naturelles. À la fin de l'après midi ont été réalisé les ateliers proposés et coordonnés par différentes organisations : éducation populaire, cosmovison indigène, recyclage urbain, téatre et syndicalisme alternatif, en particulier autour des entreprises récupéréses avec la présence de deux personnes d'entre elles, s'est installée la radio elaopa et a aussi été réalisé un mural à l'intérieur de l'université avec l'esprit et les consignes de la rencontre. De plus les groupes muralistes ont réalisé une activité d'intervention dans la ville de Lujan.
 
 
 
Le soir, il y a eu des groupes de musiques, des chants au rythme de tambours improvisés et une pluie déjà caractéristique de chaque rencontre, qui met une mystique particulière à l'identité de l'Elaopa.
 
dimanche est arrivé l'assemblée plénière de fermeture, où ont d'abord été exposées les discussions de chaque commission de travail et les propositions d'articulation, pour ensuite donner commencement à l'assemblée générale et à la discussions des accords de travail pour 2009.

Comme première conclusion, après avoir la fin de la rencontre, les compagnons et compagnes des organisations participantes avons coïncidé sur le fait que ce VIIe ELAOPA a dépassé nos attentes, montrant que les  organisations indépendantes d'Amérique latine croissons et gagnons de l'expérience au fil des années, garantissant l'idée que nous pouvons construire un pouvoir populaire légitime et de base, en partant de notre pratique réelle, à travers de notre lutte quotidienne à un niveau local, et en articulant à un niveau régional et latino-américain.

Le défi est maintenant à nouveau de nous dépasser, d'être critiques là où il y a eu des erreurs et des failles de caractère technique ou d'organisation, et de prendre l'engagement comme organisations sociales de continuer dans chaque espace de base le travail quotidien que nous avons décidé de mener, pour continuer d'avancer vis-à-vis de la proche rencontre en Uruguay 2010, et de faire de l'ELAOPA un organisme d'articulation permanente dans cette lutte pour le pouvoir populaire latino-américain.
 
A continuation, nous énumérons les résolutions et les accords surgis de la rencontre. Nous enverrons aussi les documents élaborés par les commissions de travail, comme reflet de ce que nous pensons de notre réalité latino-américaine et de notre volonté de la transformer :


Résolutions générales :

  • Créer un groupe d'e-mail pour garantir la fluide communication entre les organisations participantes de la rencontre ;

  • Créer un Comité dOrganisation stable formé par au moins 1 délégué par pays ;

  • Faire dans chaque pays un Pré-ELAOPA, selon les possibilités de chaque région ;

  • Nommer des délégués par commissions dans chaque pays, chargés de maintenir la relation permanente avec les autres délégués des commission, pour mettre en place et informer des coordinations convenues à la rencontre ;

  • Établir comme axes principaux le Plan IRSA (Intégration d'Infrastructure Régionale Sudaméricaine) et la criminilisation de la protestation sociale ;

  • Prochain siège de la Rencontre : Uruguay.
 
Résolutions des Commissions
 
 
Commission Communication et Culture :

- Construire un réseau de communication d'ELAOPA (Choisir un délégué par pays chargé d'actualiser une site web) ;

- Promouvoir la création d'organes de diffusion dans les organisations sociales qui n'en disposent toujours pas ;

- Radio : retransmettre par Radio Elaopa, les programmes et les matériels des organisations et des radio communautaires qui participent à l'ELAOPA ;

- Radio Klara se propose de garantir le streaming (transmission) à travers de son serveur.
 
 
Commission Syndicale :

- Activités du 1er mai : réaliser des activités dans chaque lieu de travail en plus de participer aux mobilisations et aux activités du Jour des travailleurs ;

- Lutte conjointe pour la redistribution des richesses ;

- Mettre en place des ateliers de formation syndicale dans tous les pays, en échangeant des matériels et des information (par courrier électronique, bulletin digital et site web d'ELAOPA) ;

- Mettre en place une commission syndicale permanente, avec un délégué par pays et des réunions périodiques.

 
Commission Territoriale :

- Coordonner les activités liées à la répression, à la faim et à la pauvreté ;

- Se mobiliser pour le 1er Mai ;

- Porter les consignes communes en signant ELAOPA ;

- Renforcer la communication entre les participant(e)s de la commission territoriale.
 
 
Commission Santé :

- Activité commune pour le 7 avril (Jour Mondial de la Santé) ;

- Lutter pour la Santé Publique et Gratuite ;

- Porter les consignes suivantes :

"La santé n'est pas négociable, c'est un droit fondamental"
"Assez de politiques de santé malades en Amérique latine"
"Santé Publique et Gratuite pour la vie et non pour la mort"
"Notre lutte est tous les jours, la santé n'est pas une marchandise" 
 
 
Commission Muralisme et Intervention Sociale :

- 1er Mai (Jour International du Travailleur) et 11 octobre (veille du début de la colonisation) : Peindre des murs et réaliser d'autres expressions artistiques dans chaque pays avec les consignes communes, en revendiquant la résistance des peuples originaires et contre les transnationales ;

- Mettre en place dans le site web de l'elaopa une section de fresques.

 
Commissions Ressources Naturelles :

 
- Réaliser une campagne de diffusion du Plan Irsa, Eau et Terre. 
 
 
Commission Etudiante :

- Proposer des activités à l'intérieur et contre les institutions éducatives, pour renforcer le mouvement étudiant latino-américain et pour articuler avec d'autres organisations sociales ;

- Étudier les processus latino-américains de réforme universitaire.

 
Commission Genre :
 
- Promouvoir une plus grande participation dans l'ELAOPA de différentes expressions de genre ;

- Transversalité du thème genre dans toutes les commissions ;

- Agenda Commun : Avortement, 8 mars, 25 novembre, traite de femmes, violences ;

- Echange d'information à travers du web et du courrier électronique ;

- Récupérer notre mémoire de lutte ;

- Mettre en place une commission genre permanente, avec un délégué(e) de chaque pays.
 
 
 
Voir aussi :
 
 
 
 
 
 
Traduit par http://amerikenlutte.free.fr
 
 
 
 
 

 
 
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