Le président de Bolivie, Evo Morales, a dénoncé ce jeudi que des "mercenaires internationaux" arrêtés à Santa Cruz essayaient d'attenter contre sa vie, celle du vice-président et celle du ministre de la présidence. 

Morales a réalisé la dénonciation en arrivant Cumaná, au Venezuela. Le mandataire s'y est rendu pour participer au Septième Sommet de l'Alternative Bolivarienne pour les Peuples de Notre Amérique (ALBA). Il y a été reçu par le président du Venezuela, Hugo Chávez, et le président de  Cuba, Raúl Castro.

La Police a abattu ce jeudi dans un hôtel de Santa Cruz trois personnes de nationalité hongroise qui seraient en lien avec l'attentat contre le premier mandataire.

Evo Morales a déclaré qu'il a donné "des instructions aux chefs de la police pour arrêter les mercenaires" parce qu'il avait des informations sur un possible attentat.

Le vice-président de la Bolivie, Alvaro Garcia Linera, a dénoncé qu'ont été trouvés "des plans et des documents qui parlent non seulement de faits passés mais de la préparation de futurs attentats contre les hautes autorités du gouvernement national".

Les faits ont lieu un jour après la promulgation de la Loi Électorale Transitoire. Morales a dit que la sanction de la loi était un triomphe du peuple. Morales a réalisé une grève de la faim de 6 jours avant cette sanction pour obliger l'opposition à assister aux sessions du Congrès.

Finalement, le président bolivien a dit que "quand le peuple triomphe, la droite invente n'importe quel commentaire pour dévier l'information et pour éteindre le triomphe du peuple".

Agence Pulsar, 16 avril 2009.
 http://agenciapulsar.org/nota.php?id=14828

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr