| Honduras: le congrès suspend les libertés individuelles |
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| 02-07-2009 | |
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"Nous avons le malheur d'informer qu'un décret a été approuvé au Congrès par quatre groupes parlementaires, à l'exception du Parti d'Unification Démocratique (PUD), qui suspend tous les droits et garanties individuelles établies dans la Constitution de la République", a signalé Silvia Ayala, députée du PUD.  Le Congrès de facto du Honduras a décrété ce mercredi la suspension de toutes les garanties individuelles consacrées dans la Constitution du pays d'Amérique centrale, comme l'a informé à teleSUR la députée hondurienne Silvia Ayala.
"Il y a à peu près une heure a été approuvé un décret qui suspend tous les droits et garanties individuelles qui sont établies dans la Constitution de la République", a a détaillé la parlementaire.
La législatrice a expliqué, qu'entre autres, est suspendue la "garantie selon laquelle personne ne peut être arrêtée sans mandat d'arrêt".
"Tout ciyoyen peut être arrêté, ils peuvent entrer à son domicile et l'emprisonner", a-t-'elle ajouté.
En déclarations téléphoniques à teleSUR, Carlos Zelaya, frère du président légitime, Manuel Zelaya, a soutenu que la suspension des garanties permettra au gouvernement de facto de Roberto Mecheletti "de faire des arrestations illégales et de rentrer dans nos foyers sans justification".
"Nous ne comprenons pas comme un gouvernement qui parle de réconciliation prend ce type de mesures", a-t-il affirmé.
Il a ajouté qu'ils préparent une mobilisation vers la capitale hondurienne (Tegucigalpa) pour recevoir le président Zelaya dont le seul délit a été "de donner une participation à la population, c'est pour cela que ici dans le pays les gens se soulèvent dans les rues".
Il est confiant sur le fait que "la pression internationale et la pression que le peuple hondurien en grève dans différents secteurs exerce réussissent à restituer l'ordre démocratique dans la nation".
Telesur, 1er juillet 2009.
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