Zelaya a précisé que "Insulza va informer de l'ultimatum que l'OEA a imposé, il va demander qu'ils informent de la manière par laquelle ils vont rétablir le système démocratique au Honduras et Insulza informera l'OEA samedi matin".

Zelaya a ajouté que "je suis chrétien, je suis capable de pardonner, je que je sais pas c'est si le peuple va leur pardonner. Je n'ai pas d'ennemi dans ma vie privée, politique ou économique. Je n'ai jamais fait de mal à personne et mon gouvernement a été très respectueux des droits civils et citoyens".

Il a aussi manifesté que "s'ils disent que j'ai commis des délits, alors ils devraient  avoir mis en place des mécanismes constitutionnels pour me sortir du pouvoir en démontrant que j'ai commis ces délits, mais maintenant ce sont les militaires qui décident de ceux qui sont au gouvernent".

Zelaya a exprimé son désir de "ne jamais revenir au passé, aux époques où les dictatures et la guerre froide ont fait tant de dommage à nos pays".

Le secrétaire général de l'Organisation des États Américains (OEA), José Miguel Insulza, arrivera demain à Tegucigalpa pour avancer avec les démarches pour réinstaller le président hondurien destitué, Manuel Zelaya.

Insulza voyagera depuis la Guyane, où il a participé à la réunion des pays du CARICOM. On ne sait pas encore clairement qui seront les interlocuteurs d'Insulza à Tegucigalpa où un gouvernement de facto est installé. Il a été indiqué que le programme est encore en élaboration et que le chef de l'OEA conversera avec les "acteurs politiques" de la crise hondurienne.

 

Dernière minute :

 

L'OEA a commencé ses démarches diplomatiques mais elle a admis qu'elle est pessimiste pour obtenir la restitution du président Manuel Zelaya avant le délai fixé pour samedi par les opposants au gouvernement putshiste de Roberto Micheletti.

 

 

Pagina/12 (Argentine), 02 juillet 2009.

http://www.pagina12.com.ar/diario/ultimas/20-127632-2009-07-02.html

 

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr