Evo Morales dénonce que les États-Unis participent au Coup d'Etat au Honduras |
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24-07-2009 |
Le président de la Bolivie, Evo Morales, a dénoncé que les États-Unis ont participé au Coup d'État contre le président du Honduras, Manuel Zelaya, parce qu'ils n'ont rien fait pour l'empêcher ni pour faciliter son retour.
Morales a affirmé que l'inaction des fonctionnaires nord-américains devant les putschistes "est la meilleure preuve de la participation de l'impérialisme nord-américain dans le Coup d'État au Honduras".
Il a aussi dit que si le Coup d'Etat avait été réalisée par la gauche, les militaires étasuniens qui ont une base au Honduras auraient fait quelque chose. Mais il a siganlé que vu que le Coup d'Etat a été fait par la droite, ces mêmes militaires n'ont rien fait.
Cependant, le mandataire a affirmé que Barack Obama n'est pas la même chose que "l'impérialisme qui a encore des liens dans cette administration pour mener des actions hégémoniques et antidémocratiques".
De plus, Evo Morales a convoqué la Société Interaméricaine de Presse (SIP) à se manifester sur les violations à la liberté de presse dans le pays d'Amérique centrale, où plusieurs radios et chaines de télévision ont été fermés par les putschistes.
À ce sujet, il a rappelé que quand en Bolivie des "fausses" dénonciations de violation à la liberté de presse ont été faites, les cadres dirigeants de la SIP se sont rendus sur place pour vérifier que ce n'était pas le cas.
Et il a dit que "quand au Honduras il se passe des violations flagrantes à ce droit" les membres de la SIP "restent silencieux et ne font rien".
Agence Pulsar, 23 juillet 2009. http://agenciapulsar.org/nota.php?id=15478
Traduit par http://amerikenlutte.free.fr |