Argentine: quand une multinationale finance l'université |
02-09-2009 | |
L'université de Buenos Aires (UBA) accepte des fonds de la compagnie minière Alumbrera
Le Conseil Supérieur de l'Université de Buenos Aires (UBA) d'Argentine, a résolu accepter l'argent provenant de la controversée entreprise minière. Dénonciation d'absence de débats. Le Prix Nobel de la Paix, Adolfo Perez Esquivel, a fait un communiqué public qui répudie la décision adoptée le 26 août par le Conseil Supérieur de l'UBA. Dans le texte, il exprime que l'argent provenant de l'entreprise minière est "entaché de sang". De plus, il condamne l'organe universitaire pour renoncer au débat. Selon Perez Esquivel, la réunion du Conseil Directif de l'UBA a refusé de donner la parole à de jeunes chercheurs et aux membres d'associations étudiantes. N'ont pas non plus été écoutés les arguments de Juliette Renaud, qui a concouru en représentation du Prix Nobel pour argumenter les raisons pour lesquelles les fonds de la multinationale des mines devaient être refusées. L'Université de Buenos Aires pourra recevoir maintenant 3,4 million de pesos (700 000 euros) provenants d'une activité controversée par les communautés où se développent les mines à ciel ouvert. Minera Alumbrera est inculpée de délit de contamination de l'environnement. De plus, elle est sous enquête pour blanchiment d'argent et est actuellement imputé de trafic de documents et d'exportation illégale de métaux, de contrebande d'or, d'uranium et de torio. De son côté, la Faculté d'Humanité de l'Université Nationale de Salta a résolu refuser les fonds de Minera Alumbrera. Elle a considéré que l'entreprise "essaie de suborner la population avec des moindres oeuvres et des aumônes pour l'université pour taire des voix critiques à son encontre". Agence Pulsar, 27 août 2009. http://agenciapulsar.org/nota.php?id=15703 Traduit par http://amerikenlutte.free.fr |
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