L'inculpation massive de 129 militaires pour des violations aux droits de l'Homme constitue pour l'organisation de défense des Droits de l'Homme "une avancé dans la connaissance de la vérité et de la justice".

La vice-présidente du Groupe de Familles de Détenus Disparus (AFDD), Viviana Diaz, a exprimé que le nombre de demandes de capture "démontrent que l'appareil répresseur a été intégré des membres des différentes branches militaires".

Les répresseurs mis en accusation par le juge Victor Montiglio appartenaient à la dissoute Direction Nationale d'Intelligence (Dina), la police politique du régime militaire qui a duré 17 ans.

Les accusations sont dans le cadre des dites Opération Colombo, Condor et Calle Conferencia, qui établissaient des plans systématiques d'extermination dans la région.

 

Le magistrat a éliminé le critère de responsabilité du commandement et a déterminé la participation conjointe de tous les répresseurs de la police secrète de la dictature, entre 1974 et 1976.

Le juge chilien a inculpé les ex-agents en raison de leur participation à l'arrestation, la torture, l'élimination et la disparition de 77 victimes, appartenant aux partis de  gauche à cette époque.

Agence Pulsar, 04 septembre 2009.
http://agenciapulsar.org/nota.php?id=15743

 

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr