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Argentine: mobilisation de la CTA pour la liberté syndicale Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
01-10-2009
La Centrale des Travailleurs Argentins (CTA) a réalisé une massive mobilisation pour réclamer la reconnaissance juridico-légale syndicale que le gouvernementrefuse de lui accorder depuis des années et pour exiger la liberté syndicale dans les différentes instances de représentation.
 
Fotos de la marcha a...

Des milliers de travailleurs ont manifesté, dans leur majorité de syndicats du secteur privé de la CTA, d'employés publics nationaux et de la province de Buenos Aires, des travailleurs du métro, de Kraft Foods, de la CCC, de la Fédération Universitaire (FUBA), du MST et la gauche Socialiste, entre autres.

Avec des grosses caisses et des pancartes et au milieu d'un incessant éclatement  de pétards, les manifestants se sont rendus au ministère de Travail.

Le titulaire de la CTA, l'enseignant Hugo Yasky, a assuré que le gouvernement n'accorde pas l'existence juridique et légale à la centrale parce que "il y a une espèce d'accord entre des secteurs internes de la CGT et de puissants groupes entrepreneurs qui préfèrent un syndicalisme que l'on peut manier".

"Ne pas permettre que des syndicats différents comme ceux qui sont ici puissent avoir leur reconnaissance est une incohérence absolue, ce qu'ils veulent c'est un syndicalisme qui soit capable d'accorder de manière permanente et de ne pas représenter les travailleurs pour que ceux-ci puissent développer leurs demandes de lutte avec une liberté absolue", s'est plaint Yasky.

De plus, le dirigeant a dit que la protestation a lieu non seulement pour "exiger au gouvernement la reconnaissance de l'existence juridico-légale syndicale de la CTA mais aussi pour les pilotes dy syndicat UALA, qui la réclament depuis 25 ans, pour les travailleurs du métro et en soutien aux travailleurs de l'entreprise Kraft Foods, ex Terrabussi".

Yasky a également assuré que le conflit pour le licenciement et la suspension de travailleurs dans l'entreprise Kraft (ex-Terrabusi) "sera résolu seulement si le gouvernement est capable de faire respecter les lois à cette entreprise multinationale".

Dans la même direction, s'est prononcé le délégué de l'entreprise, Camilo Mones, qui a assuré que la solution du conflit dans l'entreprise "est entre les mains du gouvernement, il doit intervenir et résoudre à notre faveur parce que ce conflit est devenu celui de tous les travailleurs du pays".
 
De son côté, le délégué des travailleurs du métro, Nestor Etcheto, en conflit ouvert avec l'Union Tranviarios Automotor (UTA) de la CGT, a déclaré que si le gouvernement leur octroyait la reconnaissance juridico-légale cela signifierait "un coup au modèle syndical traditionnel, bureaucratique, pro patronal qui freine les luttes et abandonne les travailleurs".

Les revendications au gouvernement de ce secteur du syndicalisme ont commencé ce matin quand le secrétaire des Relations Institutionnelles de la CTA, Victor de Gennaro, a assuré que "l'Exécutif défend toujours les groupes concentrés" du pouvoir et a souligné que le ministère du Travail de Carlos Tomada, "s'incline toujours en faveur des entreprises".

De Gennaro est revenu alors sur la reconnaissance syndicale que la CTA réclame depuis des années et a dit que le ministère du Travail aurait pu avoir reconnu la personalité juridique il y a trois ans parce que la Cour suprême de Justice "avait déjà émit un jugement en faveur de la liberté syndicale".
 
Pagina/12, 30 septembre 2009.
 
Traduit par http://amerikenlutte.free.fr
 
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