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Argentine: différences de stratégie parmi les travailleurs et les délégués de Kraft Foods Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
21-10-2009
La "paix sociale" atteinte avec l'accord de vendredi au Ministère du Travail entre Kraft Foods (ex Terrabusi) et la majorité de la commission (syndicale) interne pend à un fil. Le contenu de l'acte que deux délégués ont refusés d'avaliser sera analysé aujourd'hui par les travailleurs dans une assemblée qui serait réalisée à 13 heures.
Cependant, le délégué Javier Hermosilla a dit que "les assemblées du tour de nuit ont ratifié ce qu'avaient résolu les travailleurs licenciés et non licenciés : refuser  l'engagement qu'ont assumé les délégués qui ont signé l'acte de ne pas réaliser de mesure dans et en dehors de la fabrique".

Comme l'a affirmé Hermosilla, l'assemblée de nuit a résolu que "toute discussion sur la situation des licenciés doit être faite en présence des propres licenciés parce que personne n'a de le droit d'empêcher un compagnon viré de lutter pour son poste de travail", et il s'est montrée disposé à soutenir "toute mesure que les 53 travailleurs licenciés réalisent dans leur lutte pour la réincorporation". En réalité, ce chiffre a commencé à diminuer parce que certains d'entre eux ont commencé à s'activer pour chercher du "boulot" pour survivre. Au-delà du fond de grève et de la solidarité des compagnons, d'autres ont exprimé leur frustration pour les termes dans lesquels l'accord a été scellé, et une poignée s'est éloignée parce qu'ils se sentent au milieu dune dispute "interne" entre les délégués qui, très probablement, se présenteront divisés à l'élection du 3 novembre (contre la bureaucratie cégétiste, NdT). Avec des accusations croisées, le secteur qui répond à Ramon Bogado et celui qui suit Hermosilla s'opposent parce que le premier soutient qu'il faut se regrouper et récupérer des forces avant de continuer la lutte pour les licenciés qui restent, alors que le deuxième considère que cette force est intacte dans et à l'extérieur de la fabrique, et qui il n'y a pas de raisons pour perdre l'initiative obtenue dans ces deux mois. "La main a changé, si nous coupons maintenant la Panaméricaine, ils vont nous réprimer", argumente Bogado. "Ils ssont en train d'abandonner la lutte", réplique Oscar Coria, du secteur de Hermosilla.
 
Adriana Meyer, Pagina/12, 21 octobre 2009.
 
Traduit par http://amerikenlutte.free.fr
 
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