Le Front a émis un communiqué après 131 jours consécutifs de lutte dans lequel il a appelé à "ignorer la farce électorale" si avant le 5 novembre le régime putschiste ne décide pas de restituer Zelaya.

C'était le délai convenu par les représentants de Zelaya et du mandataire de facto, Roberto Micheletti, pour installer un gouvernement d'Unité et de Réconciliation Nationale.

Avant ça le Congrès de la Nation devait décider la "possible" restitution du mandataire renversé. Cependant, les législateurs non pas traité le sujet.

 

Pour cela, ce vendredi le gouvernement constitutionnel hondurien a déclaré en échec l'accord Tegucigalpa/San José qui a été paraphé la semaine dernière  avec le gouvernement de Facto et avec la médiation des États-Unis.

Dans ce sens, le Front a considéré que le Congrès a utilisé des mesures dilatoires et n'a pas convoqué à la réunion plénière de l'assemblée pour que soit abrogé le décret qui a installé le régime de facto.

Le dirigeant du Front, Juan Barahona, a responsabilisé l'Organisation des Etats Américains (OEA) et les États-Unis d'être complices du Coup d'État parce que "ils n'ont pas eu d'intérêt à restituer le président Zelaya au pouvoir".

Il a aussi assuré que la Résistance se maintient unie avec les objectifs de restitution du président et de l'appel à une Assemblée Constituante.

Agence Pulsar, 06 novembre 2009.
http://agenciapulsar.org/nota.php?id=16152

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr