Le Ministère du Travail avait déclaré le métro "service essentiel". Mais Metrovías a seulement réussi à sortir quelques trains le matin. Les délégués qui réclament leur inscription syndicale n'ont pas écarté de continuer la semaine prochaine.

 

 

 

Dans une journée chargée de tensions, les travailleurs du métro ont accompli une nouvelle grève, cette fois de 24 heures, pour que le Ministère du Travail octroie l'inscription syndicale au syndicat qu'ils ont créé pour se scinder de l'Union Tranviarios Automotor (UTA). Bien que Metrovías, s'appuyant sur la déclaration de service essentiel que le Gouvernement a dicté, a essayé de monter un chronogramme d'urgence, elle a seulement réussi à mettre en place certains trains durant la matinée. Presque immédiatement, les délégués se sont assis sur les voies et ont bloqué l'avancé des formations. L'entreprise a essayé d'obtenir un ordre judiciaire qui imposait leur expulsion par la force mais le juge fédéral Julian Ercolini a refusé la demande d'ordonner l'opération policière pour réprimer les grévistes. Il n'y a eu de service sur aucune des 6 lignes du métro et du prémétro et la journée s'est terminée sans aucune avancé dans la reconnaissance du nouveau  syndicat. Aujourd'hui il y aura des métros, mais il est possible que la semaine prochaine les travailleurs fassent une grève de 48 heures. (...)

 

Pagina/12, 11 novembre 2009.

http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-135079-2009-11-11.html

 

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr