Menu Content/Inhalt
Accueil arrow Travailleurs arrow Argentine: travaileurs de Kraft Foods coupent la Panaméricaine
Argentine: travaileurs de Kraft Foods coupent la Panaméricaine Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
26-11-2009
L'autoroute a été coupée le matin à Pacheco. "Cela fait presque cent jours que 53 familles ne touchent pas leurs salaires", ont dénoncé les travailleurs. Le ministre du Travail a critiqué les "excès" des manifestants et de Kraft. Aujourd'hui il y aura une réunion au ministère et y participera la CGT.
 
 
Des travailleurs de Kraft Foods ont recommencé à couper hier le passage sur  l'autoroute Panaméricaine, à la hauteur de General Pacheco, pour exiger la réincorporation des 53 licenciés. En même temps, le gouvernement national a condamné des "excès" autant des employés qui ont réalisé la mesure que de l'entreprise de capitaux étasuniens. La commission interne a fait appel à la CGT pour qu'elle soutienne la revendication et a reçu la réponse affirmative du dirigeant Juan Carlos Schmid. Le ministre du Travail, Carlos Tomada, se réunira à nouveau aujourd'hui avec les délégués. (...)
 
La protestation d'hier, entre 6h30 et 8h a provoqué une file de véhicules de plus de 10 kilomètres. Tomada a réparti les accusations sur l'entreprise et les employés : "il y a de la part des deux une déproportion absolue" quand "la solution est en route". Selon le ministre, "l'entreprise n'est pas convenablement responsable, elle n'a pas accomplit totalement les engagements assumés dans l'accord". Mais il a souligné que "il y a un excès absolu dans la revendication, c'est un sujet qui ne requiert pas l'adoption de mesures comme la coupure de la Panaméricaine. Ils sont convoqués demain, cela n'a aucun sens ce type de dommage". Comme a anticipé Página/12, Tomada a confirmé que lundi il s'est réuni avec le président de Kraft, Alberto Pizzi, pour "voir comment trouver des mécanismes pour l'accomplissement de l'accord que nous avons signé".

Dans sa lettre à la CGT, la commission (syndicale) interne a affirmé que "ce monopole ne respecte pas le droit légal des travailleurs, il a dessiné un plan pour détruire l'organisation syndicale se basant  sur des dénonciations pénales invraisemblables. Ils ont accusé de séquestrateurs  160 travailleurs pour les obliger à régler leur propre licenciement avec des  indemnisations, mais ni ceux qui ont accepté ni les 70 travailleurs réincorporés étaient des délinquants et les accusations pénales ont été levées, comme ne le sont pas non plus les 53 qui sont encore dehors".
 
 
Pagina/12, 25 novembre 2009.
http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-135915-2009-11-25.html
 
Traduit par http://amerikenlutte.free.fr
 
 
 
< Précédent   Suivant >

Soutien !

Si vous voulez collaborer au site en proposant des traductions ou soutenir financèrement ce projet 100 % indépendant, merci de nous contacter !