De durs affrontements avec blessés et détenus ont eu lieu de ce matin entre policiers chiliens et environ 120 travailleurs de l'entreprise de bus Subus, qui réalisent une grève en demande d'améliorations salariales, grève qui a laissé plus d'un million d'habitants de Santiago du Chili sans transport.

Tout a commencé quand les carabiniers ont essayé de dissoudre un blocage des chauffeurs dans le terminal de l'entreprise situé dans le quartier La Pintana, selon le journal El Mercurio sur son site Web.

Jusqu'à 10h30, on estime que la grève a freiné la sortie d'environ 662 bus, ce qui a affecté un million d'usagers dans la capitale.

Selon des sources de Carabiniers, des effectifs des Forces Spéciales ont arrêté une dizaine de conducteurs, alors que les autres faisaient front à coups de pierres à la police et fuyaient vers les deux côtés de l'avenue centrale Santa Rosa.

Auparavant, les travailleurs qui bloquaient la sortie du terminal s'étaient assis sur l'asphalte et sont pris dans les bras, quand la police a commencé à lancer de l'eau et des gaz lacrymogènes.

Selon le journal, les carabiniers ont fait divers appels au calme et pour débloquer le terminal mais ils n'ont pas réussi à convaincre les conducteurs. Les chauffeurs, en retour, recevaient le soutien d'automobilistes qui klaxonnaient en passant en passant en face du terminal occupé.

Selon des analystes, cette situation met dans un échec le déjà controversé plan des transports Transantiago, qui a débuté le 10 janvier dernier et qui a apporté de grandes complications aux habitants de la capitale chilienne, en raison à de graves carences dans le dessin du plan et au manque de bus.

Pagina/12, 11 juin 2007. Traduction: http:/amerikenlutte.free.fr