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Argentine: violente répression contre des défenseurs de l'environnement contre les mines VIDEO Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
18-02-2010
A Andalgala, province de Catamarca, un groupe spécial de choc et des effectifs d'infanterie de la police de Catamarca avec des chiens a réprimé les membres de l'assemblée qui effectuaient une coupure de route pour le "SI à la VIE et non à l'exploitation à ciel ouvert de la Montagne d'Aconquija aux mains de l'entreprise minière AGUA RICA".
 
 
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La coupure de la route à Chaquiago a dérivé en un féroce répression de la part de la police municipale et de la province de catamarca, y compris avec les  groupes spéciaux Kuntur. Les habitants qui réalisaient la coupure, organisés dans l'assemblée Los Algarrobos, protestaient contre l'ouverture de la mine Agua Rica - proche d'Andalgala, et considérée trois fois plus grand que celle de la proche La Alumbrera -. Ils dénoncent qu'elle contaminera toute la région et que l'État ne contrôle pas l'activité de l'entreprise. Dimanche dernier, la coupure accomplira deux mois. La répression a été ordonnée par le maire d'Andalgala, José Perea, qui joue le rôle de promoteur du gisement et a été dénoncé parce que la semaine passée, à la radio, il avait menacé de mort ceux qui réalisaient la coupure. Durant la répression au moins trente personnes ont été arrêtées.

Depuis décembre passé, l'assemblée Los Algarrobos maintenait la coupure de route qui est le seul accèsque les camions peuvent emprunter pour accéder au gisement d'Agua Rica, dans la montagne d'Aconquija. Mardi dernier, un peu plus de mille personnes ont participé à la manifestation pro mine. Ils comptaient sur l'évident soutien  de l'entreprise Agua Rica, et de l'intendant Perea, qui a prit la tête de la marche. Plus tard, et pour qu'auncun doute ne subsiste, durant une interview radio,  Perea a dit que "le 25 février, qu'importe celui qui tombe, les machines vont arriver au gisement". Les habitants ont dénoncé l'intendant pour menaces. Hier ils ont vérifié qu'il ne s'agissait pas d'une menace virtuelle.

Jeudi dernier a eu lieu la quatrième marche en rejet de l'activité minière, qui a donné une claire référence sur la position de la communauté : elle a compté sur près de quatre mille personnes.

Vendredi, la situation a été tendue parce que la procureur locale, Marta Graciela Nieva, s'est rendue sur le lieu de la coupure et a ordonné la levé du blocage, qui était seulement organisé pour les camions (les ouvriers et les employés de l'entreprise pouvaient passer). Les habitants se sont placés au bord du chemin, sur un terrain qui appartient à un des membres du groupe, raison pour laquelle la procureur s'est retirée, mais ils ont continué la coupure.

Hier, par ordre du juge Rodolfo Cecenarro, la procureur Nieva est revenue à la charge. L'accompagnaient des groupes de la police spéciale Kuntur, et de la police provinciale et municipale. La répression, comme l'a dénoncé le député national Pino Solanas (proyecto Sur) a été féroce. La coupure, à laquelle participaient des personnes âgées, des femmes et des enfants, a été littéralement attaqué par l'infanterie accompagnée de gaz lacrymogènes. Dans le même temps, un cercle policier coupait le chemin dans la dite Curva de Huasan, empêchant que les habitants d'Andalgala puissent  concourir à l'aide des habitants qui réalisaient la coupure.
 
Pagina/12, 16 février 2010.
 
Traduit par http://amerikenlutte.free.fr
 
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