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Argentine: une victime de la dictature, témoin de procès assassinée Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
31-03-2010

Silvia Suppo impulsait aussi la cause pour la disparition de son compagnon de l'époque, Reinaldo Hammeter. Deux des imputés vivent dans la ville de Rafaela. Hier elle a été assassinée dans son local commercial dans le centre de cette ville.

L'idée de que Suppo a été exécutée dans un ajustement de comptes avance minute après minute, en raison de l'implication que la victime a eue, d'abord en étantb une des nombreuses prisionnière du terrorisme d'État qui s'est imposé du pays durant la dernière dictature militaire, mais surtout car elle a été une témoin d'importance vitale dans la dite "Cause Brusa" dans laquelle a été imputé Sixto Camilo Perizotti.

De plus, bien qu'elle n'ait pas militée de nouveau dans des partis politiques, elle le faisait dans des organismes de défense des Droits de l'Homme et de plus ce fait arrive durant "la semaine de la mémoire".
 
Silvia Suppo a raconté un des récits les plus accablants et déchirants dans la cause dans laquelle ont été condamnés l'ex-juge fédéral Víctor Brusa, l'ex-commissaire et chef de la Direction des Drogues Dangereuses, Hector Colombini; l'ex-chef de la Garde d'Infanterie Renforcée, Juan Perizotti; l'ex-gardienne de prison Maria Eva Aebi; l'ex-chef du Commando Radioélectrique de Santa Fe et du Quatrième commissariat, Mario Facino; et l'ex-policier Eduardo Ramos.

Elle a été la première témoin à raconter les horreurs qu'elle a subies durant sa captivité, dont un viol et, comme produit de cela, un avortement "pour remendar l'erreur", phrase qui a été attribué à Juan Calixto Perizotti.

Suppo a été séquestré par l'Armée en mars 1977, quand elle avait 17 ans, avec son frère et son actuel époux, Jorge Destéfani (défunt l'année passée après une cruelle maladie).

Quelques jours auparavant, avait été séquestré son fiancé du moment, Reinaldo Hatemmer, qui qui est toujours disparu.

La femme a raconté qu'elle a été arrêtée dans le Quatrième commissariat de Santa Fe, dans la Garde d'Infanterie Renforcée et dans le centre clandestin de détention connu comme "La Casita", aux environs de la ville de Santo Tome.
 
Anred, 30 mars 2010.
http://anred.org/article.php3?id_article=3400
 
Traduit par http://amerikenlutte.free.fr
 
 
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