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Argentine: 9 heures de coupure de voies de chemin de fer, mini émeute des usagers Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
22-07-2010

Durant plus de neuf heures, la circulation de trains de l'ex-ligne Roca a été interrompue par des travailleurs ferroviaires en sous-traitance qui ont réalisé une coupure des voies à la hauteur d'Avellaneda. Ils réclamaient la "réincorporation de cent travailleurs licenciés" et "l'intégration des 1500 autres dans l'entreprise ferroviaire". Le corollaire de la journée a été les troubles dans la station Constitucion où des passagers en instance ont caillassé la police et provoqué des destructions. Devant le "manque de réponses", les employés en conflit se réuniront à nouveau aujourd'hui pour évaluer comment ils continuent le plan de lutte.

 

À 11 heures a commencé la protestation de près de quatre cents travailleurs d'entreprises sous-traitantes. L'un des manifestants a expliqué qu'il existait "plus de 1500 travailleurs en sous-traitance touchant la moitié du salaire des compagnons effectifs, qu'il y a des licenciements et une persécution syndicale envers tous ceux qui s'organisent". Ainsi se sont écoulés les heures à peu de kilomètres de la station Constitucion tandis que les employés attendaient des nouvelles de la part de l'organisme titulaire de la concession ferroviaire Ugofe.

L'entreprise Ugofe a rréalisé une plainte au tribunal de Quilmes, qui a ordonné l'expulsion des voies. La police s'est présentée sur les lieux où des moments de tension ont été vécus, mais finalement les travailleurs ont débloqué le passage des trains lorsqu'ont commencé les négociations avec la Sous-secrétariat de Transport Ferroviaire. Devant la revendication de caractère syndicale, le secrétaire général de l'Union Ferroviaire (CGT), José Pedraza, a délimité les responsabilités au travers d'un communiqué dans lequel il a assuré que "les personnes impliquées dans ce conflit ne sont pas représentées syndicalement" par l'organisation, tout en soutenant qu'elle était "complètement étrangère aux faits qui perturbent le fonctionnement normal de la Ligne Roca".

Mais le passage de trains a peu duré peu et après une assemblée au côté des rails, les travailleurs ont recommencé à bloquer les voies. A ce moment il y avait des milliers de passagers qui se trouvaient dans la station Constitucion en attente d'un train pour rentrer chez elles. Vers 20h30, alors que les manifestants annonçaient la suspension de la mesure de force, des incidents se sont produits à l'intérieur de l'édifice et des groupes de passagers qui attendaient depuis des heures ont commencé à casser des vitres, des guichets et des bureaux, en plus de s'attaquer aux agents de la Police Fédérale. Des pierres, des bouteilles et des poubelles ont plu contre les bureaux de l'entreprise Ugofe sous protection policière. Le solde des troubles a été une femme policier avec des blessures et au moins quatre détenus.

"Nous avions déjà fait connaître notre revendication aux usagers, pour cela nous nous retirons", a expliqué Walter Quinteros, travailleur de l'entreprise de nettoyage de stations ferroviaires Ecocred. Après ne pas avoir obtenu de réponse officielle de l'entreprise, les travailleurs licenciés se réuniront à nouveau aujourd'hui, à 17 heures, en assemblée pour définir comment ils continuent le plan de lutte.

Pagina/12, 22 juillet 2010.

http://www.pagina12.com.ar/diario/sociedad/3-149965-2010-07-22.html

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr

 
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