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Chili: protestations à la mine San Jose Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
18-10-2010

Protestations et chaos ont marqué hier l'arrivée de 13 des 33 mineurs sauvés au gisement San Jose, à Copiapó, pour participer aux offices religieux en souvenir des 70 jours durant lesquels ils ont été à 700 mètres sous terre. Une grande quantité de personnes est allée à la cérémonie, parmi celles-ci, un bonne partie des mineurs de San Jose qui ne se sont pas retrouvés enterrés mais qui se sont retrouvés sans travail. Le ton de protestation a provoqué l'intervention du corps de carabiniers. Le gouvernement a dit que c'était pour les protéger, bien qu'il ne soit pas clair de qui, sauf du propre gouvernement parce qu'il n'y avait de personne de plus.

 

Les travailleurs sauvés de la mine ont brièvement visité les tentes dans lesquelles leurs familles ont attendu leur retour à la surface après l'écroulement du 5 août. Ensuite, les treize mineurs sont entrés dans la tente où a été réalisée la messe et la cérémonie d'action de grâces. "C'est super d'être ici, à un moment nous pensions que le machine de perforation allait s'arrêter, c'est pour cela que nous sommes très contents d'être vivant", a dit le mineur Claudio Yáñez, un des assistants.

Quant à lui, Daniel Herrera, un des 33 mineurs, a signalé que "c'est dur de se rappeler tout ce que nous avons vécu à l'intérieur, de voir la souffrance des familles et du reste des 300 mineurs dehors et s'imaginer tout ce que nous avons du passer".

Au milieu de la cérémonie, un groupe de travailleurs de l'entreprise San Esteban, qui exploite le gisement San Jose, est arrivé sur les lieux pour exiger le paiement de leurs salaires avec des consignes comme "San Esteban, nous ne sommes pas 33, nous sommes 300" et "70 jours sans argent et travail. Ca suffit maintenant. Ne nous volez pas". Les manifestants ont utilisé ces phrases dans sur des pancartes pour réclamer le paiement de la dette, tout en menacant de prendre le campement en attente d'une solution. "Nous ne sommes pas disposés à attendre encore onze mois et qu'ils nous paient en parties", a dit l'épouse de l'un des travailleurs, Marta Durán.

L'entreprise San Esteban  est au milieu d'un processus judiciaire dans lequel sera évaluée la possibilité de louer ses actifs à une autre compagnie minière ou de décréter la faillite. De plus, elle doit résoudre les paiements des travailleurs qui se sont retrouvés sans travail après que les travaux de la mine se sont arrêtés par l'écroulement en août dernier.


Pagina/12, 18 octobre 2010.
http://www.pagina12.com.ar/diario/elmundo/4-155226-2010-10-18.html

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr

 
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