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Argentine: le campement en blocage à Monsanto attaqué Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
29-11-2013

Communiqué depuis le campement de Malvinas Argentinas

Le 28 novembre, vers 8h15, un groupe d’environ 70 matons s’est présenté à un des points de blocage de la construction de la fabrique, parmi deux-ci le délégué du “syndicat” de la construction (UOCRA), Gutierrez, avec la claire intention de nous expulser de l’endroit. 

A coup de bâton, de jet de pierres et nous montrant des armes à feu, ils ont commencé à détruire le campement, mettant le feu aux tentes et aux vêtements, volant nos affaires personnelles.

 

Il faut souligner que la police n’est apparue qu’environ 40 minutes plus tard durant lesquelles face à une situation de telle extrème violence nous avons décidé de nous replier à l’autre entrée bloquée tandis qu’ils continuaient à nous jeter des pierres et en profitaient pour s’en prendre aux véhicules des propres travailleurs que supposément eux-mêmes défendent (accusation que les médias massifs de désinformation font reposer sur nous).

 

Tandis que tout cela succédait, il y avait un policier en civil à la hauteur du pont d’accès qui a tiré quelques balles de plomb en l’air cherchant à nous intimider. Policier qui ensuite s’est mis l’uniforme et a protégé les matons.

 

Après leur avancée jusqu’au second point de blocage en continuant de tout détruire sur leur pasaje, ils sont retournés au premier accès et ont formé une colonne de protection pour permettre aux camions chargés de matériels de construction d’entrer dans le terrain sous le regard impassible d’effectifs de la police anti-émeute. A ce moment d’impuissance nous nous sommes déplacé(e)s à la route.

 

La tension était constante et autour de 10 h, les matons ont de nouveau attaqué à jets de pierres et de cocktails molotov, tandis qu’un cordon de policiers placé devant eux nous tirait des balles de gomme. Pour nous défendre  nous avons alors incendié des pneus sur la route et c’est à moment que se sont retirés les matons. Nous avons exigé à la police de les réviser vu qu’ils nous avaient volé nos affaires (téléphones,notebooks, documents…), ce qu’ils ont totalement ignoré.

 

Quand un groupe d’entre nous se rendait à un blocage qui donne à l’intérieur du terrain de la fabrique, suivis par des policiers, il s’est alors produit un nouvel affrontement, la police nous tirant des balles de gomme.

 

25 compagnons ont été blessé(e)s, heureusement toutes et tous hors de danger. La construction collective des blocages depuis deux mois a été détruite en grande partie.


Nous condamnons tout ce qui s’est passé et aujourd’hui plus que jamais nous affirmons: PAS UN SEUL PAS EN ARRIERE ! LA SEULE LUTTE QUI SE PERD EST CELLE QUI S’ABANDONNE!!

 

Nous voulons aussi rendre responsable le gouvernement de la province de Cordoba, le gouvernement de De La Sota, qui par la répression de matons, en complicité avec la police, a aujourd’hui encore démontré les intérêts qu’il  défend, réaffirmant son engagement avec une multinationale en faveur de la mort.

 

Nous appelons au soutien et à la PARTICIPATION de tous les habitants de Cordoba et du monde.

 

Nous avons besoin de nous multiplier et de nous impliquer dans cette lutte qui est pour la vie.

 

PHOTOS ET VIDEOS SUR

www.facebook.com/monsantodegage

 
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