Malgré l’accord auquel sont arrivés jeudi les dirigeants du Syndicat Unitaire de Travailleurs de l’Éducation du Pérou (Sutep) et le Gouvernement péruvien, des milliers d´enseignants se sont manifestés vendredi dans la ville de Puno, au sud, contre la levée de la grève et ont annoncé une grève régionale indéfinie pour le 25 juillet prochain.

Au moins 8 mille enseignants se sont manifestés vendredi dernier dans les principales rues de la ville de Puno, au sud du Pérou, contre l’accord auquel sont arrivés jeudi les dirigeants du Syndicat Unitaire des Travailleurs de l’Éducation du Pérou (Sutep) et le Gouvernement et ont annoncé qu’ils ne respecteront pas la levée de la grève qu’ils soutiennent depuis le 5 juillet. (…)

Les cours ont repris dans la plupart des écoles du Pérou vendredi dernier, avec peu d’assistance de la part des élèves. Mais la grève se poursuit dans le sud du pays. (…)

Le secrétaire du Sutep, Cesarito Rojas a signalé que les enseignants du sud du Pérou entameront une grève régionale indéfinie le 25 juillet prochain. 

Avec des consignes telles que “avec ou sans salaire, la grève continue”, les enseignants ont assuré qu’ils resteront fermes.

“Nous assumons une responsabilité historique au service de l’enseignement en défendant l’école publique justement pour que cette Loi de Carrière Publique Magistérielle bâtarde soit abrogée”, a affirmé le professeur Enrique Escabuena.

Outre Puno, les enseignants d’Arequipa, également au sud, ont annoncé la continuité de la grève indéfinie, selon a informé le secrétaire provinciale du syndicat magistériel, César Coa, qui a également averti que, dans les prochains jours, les mesures de protestation se radicaliseraient par une grève de la faim, encore sans date précise, ainsi que par leur non-participation aux stages d’actualisation,
promus par la Loi de la Carrière Magistérielle.

Source : TeleSUR

Trad. ejk