Menu Content/Inhalt
Accueil arrow CHILI arrow Plainte déposée au Chili contre Fujimori pour crimes contre l’humanité
Plainte déposée au Chili contre Fujimori pour crimes contre l’humanité Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
27-07-2007

De nouvelles accusations contre Alberto Fujimori pour crimes contre l’humanité sont rendues publiques par une nouvelle action judiciaire déposée mardi qui vient s’ajouter à la liste des délits qui grossissent le dossier de l’ancien mandataire poursuivi par la justice péruvienne.

Deux réfugiés politiques péruviens au Chili ont déposé plainte mardi contre l’ancien président du Pérou, Alberto Fujimori (1990-2000), pour délits de tortures et abus contre les droits de l’homme  commis par l’ancien mandataire.

La plainte a été déposée devant le Tribunal du Crime nº 32 de Santiago par les avocats chiliens Hugo Gutiérrez et Hiram Villagra, en représentation des péruviens María Elena Loayza et César Mamani.

Loayza et Mamani ont été prisonniers pendant cinq ans au Pérou et sont ensuite arrivés au Chili en qualité de réfugiés politiques. Ils ont tous deux expliqué qu'en 1992 et 1993 ils ont été soumis à des tortures physiques et psychologiques par les forces de sécurité aux commandes de Fujimori, accusés par celui-ci d’être membres de l’organisation Sentier Lumineux.

L’avocat chilien Hugo Gutiérrez a informé que l’action judiciaire est fondée sur l’extraterritorialité de la justice dans les cas de crimes de lèse-humanité. Il a également exprimé que ses clients « ont été sauvagement torturés par le régime de Fujimori lorsque celui-ci avait déjà exécuté son coup d’État. Conformément aux traités internationaux, le Chili est obligé de mener l’enquête et de juger ».

Fujimori, qui se trouve à Santiago depuis 2005, est confronté au Chili à un processus d´extradition, demandé par l’État péruvien, dont on attend la décision finale qui devra être prise par la Cour Suprême de la nation australe. Le 11 juillet dernier, le juge chilien Orlando Álvarez avait refusé la requête de Lima. D’où la plainte déposée mardi qui cherche à ce que l’ancien président soit jugé au Chili pour crimes de lèse-humanité, si jamais la deuxième salle pénale de Cour décidait de ne pas l’extrader.

Si l’arrêt du tribunal suprême du Chili est favorable à son extradition, Alberto Fujimori sera mis à la disposition du Ministère des affaires étrangères de ce pays pour être déféré aux autorités péruviennes. Autrement, il sera remis en liberté et dégagé des charges à son encontre.

Alberto Fujimori a été placé en résidence surveillée, fixée dans une copropriété exclusive à Santiago, dans l’attente de la décision de la Cour Suprême.

Source : TeleSUR

Traduction: ejk

http://amerikenlutte.free.fr

 

 
< Précédent   Suivant >

Soutien !

Si vous voulez collaborer au site en proposant des traductions ou soutenir financèrement ce projet 100 % indépendant, merci de nous contacter !