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Pérou : des centaines de morts, des dégâts considérables Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
18-08-2007

Le Pérou s'est réveillé après une nuit de terreur provoquée par le tremblement de terre de 7,9 degrés sur l'échelle de Richter. Les morts s'élèvent déjà à 510 et les blessés sont plus de 1100. Le maire de Pisco, la zone la plus affectée, a assuré que sa ville est détruite à 70 pour cent.

Le tremblement de terre a eu son épicentre à Pisco, où se sont écroulées 70 pour cent des constructions. "Nous avons des centaines de cadavres gisants dans les rues", se désespérait le maire. Chincha et Ica ont aussi été affectées. De plus, le mouvement s'est senti avec beaucoup de force à Lima.

Des milliers de maisons détruites, des églises et des locaux publics réduits en cendres, des habitants désespérés qui cherchaient les membres de leur familles entre les restes des constructions qui n'ont pas résisté, des cadavres couverts de couvertures dans les rues et sur les places sans que quelqu'un les en retire, les hôpitaux dépassés sans pouvoir s'occuper des centaines de blessés, un manque de médicaments et d'ambulances, un manque délectricité et d'eau, les communications téléphoniques coupées et une population isolée qui ne se récupère pas de l'impact et qui continue de déambuler dans les rues, cherchant des membres familiaux disparu ou par crainte de rentrer dans leurs maisons, c'était les scènes dramatiques qui étaient vues à Pisco, Chincha et Ica. Le lendemain du tremblement de terre qui a secoué le Pérou montrait un panorama désolant. Au fil des heures l'ampleur de la tragédie a crû de manière dramatique. A la fermetrure de cette édition, les derniers rapports officiels dénombraient 510 morts, plus de 1.100 blessés, 16.670 maisons détruites et 80 mille endommagées. Mais on s'attend à ce que le nombre de victimes augmentent à mesure de l'avancée de la fouille des décombres. (...)

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Les entreprises de transport terrestre ont mis à profit le désespoir des personnes qui ont de la famille dans la zone de désastre pour augmenter leurs profits et ont triplé le prix de billets. (...)

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Carlos Noriega, Pagina/12, 17 août 2007. Traduction: http://amerikenlutte.free.fr

 
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