La justice a determiné que les acusés Jorge Rafael Videla et Emilio Eduardo Massera accusés de crimes contre l'humanité durant la dictature soient condamnés à l'emprisonnement à perpétuité pour les faits accomplis.

Ainsi le tribunal de Buenos Aires a décidé de poursuivre dans le sens de la condamnation de 1985 , qui fut suspendu en 1990 par une décision du président Carlos Menem démocratiquement élu.
En cette occasion, selon l'information de l agence AP,Videla est suspecté de 66 homicides ,93 tortures ,306 privations illégales de liberté et 26 vols a main armée ,pendant que son compagnon est coupable de 3 homicides ,12 tortures,69 privations illégales de liberté et de 7 vols a main armée .

Dans ce jugement ,il était également cité les crimes commis par Roberto Edouardo Viola ,Armando Lambruschini et Orlando Ramon Agosti .

Ce nouveau jugement comprend uniquement les condamnations des dernières années car la cour considère que le décret du pardon républicain émis par le président Menem est document institutionnel.

Ainsi ces trois nouveaux accuses ne pourront être condamnes pour leurs crimes.

Maintenant, le cas de Videla et Massera sera examiné par un juge de l' exécution pénal, qui déterminera si les accusés accompliront leur peine dans leur domicile,dans un centre pénitentiaire ou dans un hôpital.

Ce nouveau jugement tombe face a la question effectuée par l'association des ex-détenus disparus et la ligue des droits de l'homme en Argentine qui s'interroge sur la validité du décret de l'ex-président argentin.

Ainsi la dictature en argentine qui a sévi de 1976 à 1983 continue à faire couler de l encre, la question des jugements des tortionnaires et les 9000 disparus , montre un pays ébranlé par une histoire récente à caracter tragique qui ne cesse de resurgir .

http://www.radiomundoreal.fm/, 13 juin 2007.