Menu Content/Inhalt
Accueil arrow VENEZUELA arrow Venezuela: les mots de Chavez
Venezuela: les mots de Chavez Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
12-11-2007
Les mots de Hugo Chávez sur le rôle des entreprises espagnoles dans la région, bien qu'ils forment une rhétorique dirigée aux  applaudissement de la tribune populaire, ils ne cessent pas d'être justifiés pour une grande partie de l'opinion publique d'Amérique latine. 
En somme, durant la vague de privatisations des années 90, facilitée par les gouvernements néloibéraux de Carlos Menem en Argentine, Alberto Fujimori au Pérou, Fernando Henrique Cardoso au Brésil et par la succession de mandataires en Equateur, Venezuela, Colombie et Amérique centrale. Le nicaraguayen Daniel Ortega, dans l'allocution qui a suivi celle de Chávez au Sommet Latino-américain,  a repassé un cas emblématique : l'entreprise d'électricité Union Fenosa, qui a une dette de 50 millions de dollars avec l'État du Nicaragua. Le leader sandiniste l'a décrite comme "une structure mafieuse, avec des tactiques 'gangsteriles' à l'intérieur de l'économie globale, desquelles sont victimes nos pays".

Mais l'Espagne, depuis le gouvernement de Felipe  González, assume la défense nationale de leurs entreprises malgré les dénonciation fondées de corruption. Et le qualifié de "fasciste" par Chávez, le conservateur José Maria Aznar, a été celui qui a porté en avant la deuxième étape d'expansion des entreprises espagnoles en Amérique latine. Le leader du Parti Populaire a mis la politique extérieure de son pays au service d'intérêts empresariaux. Si ce scénario est douloureux dans la région, il est spécialement sensible dans le cas du Venezuela. Chávez a précisément signalé l'élite empresariale espagnole et  Aznar de "complices" du coup d'Etat contre lui, survenu en avril 2002. Rappelez-vous que le chancelier espagnol, Miguel Angel Moratinos, avait admis en novembre 2004 qu'Aznar a légitimé le coup d'Etat qui effémèrement a sorti Chávez du pouvoir. "J'ai voulu et je veux dire qu'il (Aznar) a endossé le coup d'Etat, ce qui lui a donné une légitimité nationale". Hier Chávez non seulement ne s'est pas tu : il a demandé au roi Juan Carlos si lui aussi le savait.

Mercedes López San Miguel, Pagina12, 12 novembre 2007. Traduction: http://amerikenlutte.free.fr
 
< Précédent   Suivant >

Soutien !

Si vous voulez collaborer au site en proposant des traductions ou soutenir financèrement ce projet 100 % indépendant, merci de nous contacter !