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Buenos Aires: 100 000 personnes pour l’apparition en vie de Lopez Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
07-10-2006
"Nous cherchons la vérité, nous cherchons la justice, nous cherchons Julio Lopez", c’était la consigne convocante de la manifestation d’hier. C’était la première manifestation massive (environ 100 000 personnes) pour l’apparition du témoin contre le répresseur Miguel Etchecolatz. Ce fut aussi une réponse à la demande d’amnistie des groupes pro-ex dictature militaire.

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Depuis que le maçon Julio Lopez a commencé à être appelé "disparu" (en référence aux 30 000 "disparus" de la dernière dictature militaire), une situation qui semblait impossible il y a deux semaines, aucun secteur du vaste et de plus en plus divers mouvement de défense des droits de l’Homme n’avait réussi à réaliser une mobilisation réellement massive, un rassemblement qui était le premier pas d’une réponse contondante de la part de la société. Ceci a été réussi hier. La manifestation convoquée par les organismes de défense des droits de l’Homme, avec à sa tête les Grand-mères et les Mères de Place de Mai-Ligne Fondatrice, auxquelles se sont joints des groupes adhérents à la Rencontre Mémoire, Vérité et Justice, a concentré des dizaines de milliers de personnes dans plusieurs blocs (plusieurs sont arrivés quand la lecture d’un poème de Pablo Neruda était terminée, d’autres ont retardé leur entrée sur la place de Mai pour marquer leur différence avec les organisateurs), et a montré pour la première fois depuis longtemps que les différences politiques -centrées sur l’opinion au sujet du gouvernement et la responsabilité qui lui incombe dans la disparition de Lopez- pouvaient rester en second plan, même pour un moment.

La scène a été forte pour qui voudrait la prendre en compte. Une demi-heure après que la tribune ait été abandonnée, des militants de gauche et des groupes universitaires chantaient les mêmes consignes auxquelles les partisans des mouvements kirchnéristes avaient faites chorus trente minutes auparavant. "Maintenant, maintenant / est indispensable / apparition en vie et condamnation des coupables" et "Comme aux nazis / il va leur arriver / où qu’ils aillent / nous irons les chercher" étaient les chants les plus enetendus. Et sur les visages se voyaient une commotion, une ferveur, la sensation de vivre quelque chose qui était pensé impossible. (...)

Martin Pique, Pagina/12, 07 octobre 2006. Traduction : Fab, Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir

 
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