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Argentine: vingt mille camions bloquent les routes Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
05-06-2008

La protestation des entrepreneurs du transport est due au fait que le blocage des routes de la part des agriculteurs leur complique le travail depuis quatre-vingts jours. "Si les camions ne passent pas, personne ne passe", ont-ils affirmé.

Les routes argentines sont congestionnées. Au blocage de l'exportation de grains par les agriculteurs, mesure qui sera maintenue jusqu'à lundi prochain, s'est ajouté une mesure de force patronale des transporteurs. A la Confédération Argentine de Transport Routier (Catac), on avance qu'il y a plus de 20 000 camions arrêtés sur les routes du pays, mesure justifiée par les propriétaires des véhicules parce que, disent-ils, ils peuvent pas travailler depuis 80 jours. Avec ce scénario, différents secteurs de la chaîne agrocomercial ont commencé à parler, à nouveau, d'un possible désapprovisionnement à partir de la semaine prochaine. Sont déjà arrêtés des camions de blé, de viande et de lait. Un dirigeant de Catac a même ébauché que "la menace latente du désapprovisionnement est une manière de réclamer que l'État écarte qui correspond". Eduardo Buzzi, titulaire de la Fédération Agraire, a critiqué les transporteurs alors que le ministre de l'intérieur, Florencio Randazzo, a prévenu que "les dirigeants des organisations  agricoles affectent la liberté de travailler de milliers de producteurs et de transporteurs".

Si les organismes agricoles ont prit soin de ne pas  s'associer au fantôme du désapprovisionnement, différents organisations d'entrepreneurs des transporteurs ont rejoint le conflit que le secteur agricole maintient avec le Gouvernement, en ravivant un possible manque d'aliments dans les villes. Le titulaire de la Fédération Agraire a soutenu hier que les coupures de routes des propriétaires de camions de charge sont "fonctionnelles au Gouvernement". Rubén Agugliaro, président de Catac, a démenti que ce soit le cas mais il a reconnu à Página/12 qu'ils prétendent faire pression, en empêchant le passage de toute espèce de transport, pour que les deux parties aient l'obligation d'arriver à un accord. "Les coupures seront très ferme, ils coupent toutes les routes. Mais sûrement laisseront-ils passer les aliments périssables", a signalé à ce journal Agugliaro. (...)

 

Pagina12, 05 juin 2008.

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr

 
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