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Argentine: manifestation à 6 ans des assassinats de Dario et Maxi Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
28-06-2008

Plus de trente organisations piqueteras ont à nouveau exigé hier le jugement des "responsables politiques" des meurtres de Dario Santillán et de Maximiliano Kosteki et ont dénoncé que, à six ans de ce qui est connu comme le "Massacre d'Avellaneda", continue la "politique de dissimulation et de répression".

Le pont Pueyrredon est un emblème de protestation depuis que le 26 juin 2002 les deux piqueteros ont été assassinés par le commissaire Alfredo Fanchiotti, chef du Commando de Patrouilles d'Avellaneda, qui a été condamné en 2007 à la prison à perpétuité.

Dès le 25, il a été organisé une journée culturelle et le soir, quelques organisations ont réalisé un campement sous le pont.

A 11 heures du matin, plus de 30 organisations se sont rassemblées près du pont. Quelques moments de tension ont été vécus quand les manifestants ont avancé vers le cordon formé par la Garde d'Infanterie de la Police Fédérale qui, avec des camions à eau, a essayé d'empêcher la coupure du pont.

Alberto Santillan...
 

A 14 heures, Alberto Santillan, père du piquetero assassiné, a lu un document commun des organisations qui ont participé au rassemblement. Dans celui il est dénoncé la "continuité de l'appareil de dissimulation" qui empêche de juger les "responsables politiques" du massacre. "Il faut en finir avec l'appareil de répression qui a exécuté Dario et Maxi, et que Nestor et Cristina (Kirchner) préservent".

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Le 26 juin 2002, une manifestation d'organisations piqueteras qui voulait se rendre dans le centre de Buenos Aires a été attaquée par la police qui a fait usage de gaz, de balles de gommes et de balles de plomb. Dans le hall de la station de train d'Avellaneda, Maximiliano Kosteki est tombé en recevant une balle dans le dos. Quand Dario Santillan a essayé de l'aider, il a été abattu par Fanchiotti. Ce jour, y a eu 33 blessés par balle par la police.


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L'investigation des responsabilités politiques de la répression et sur laquelle sont tombées hier toutes les critiques est entre les mains de la Justice Fédérale de la Capitale. Il y a peu de temps, Fanchiotti a déclaré que cela a été une répression décidée politiquement et il a nommé l'ex président Eduardo Duhalde, l'ex gouverneur de la province de Buenos Aires, Felipe Sola et le ministre de l'Intérieur Carlos Ruckauf". Thèse très probable vu qu'à ce moment de haute convulsion sociale, les organisations de chômeurs jouissaient d'une forte approbation de la part de la classe moyenne appauvrie et que le gouvernement était faible. 

Le "Massacre d'Avellaneda" a provoqué une crise dans le gouvernement de l'époque et a obligé à avancer les élections au 27 avril 2003.

http://amerikenlutte.free.fr

Photos: Prensa Fédération d'Organisations de Base (FOB)

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