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Argentine: divers acteurs sociaux forment un espace dans le conflit agro-business/gouvernement Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
01-07-2008

Face au conflit entre des secteurs agricoles et le gouvernement national pour les rétentions (taxes) aux exportation de grains (surtout de soja OGM), est entré en scène une nouvelle organisation appelée Autre chemin pour dépasser la crise.

L'espace de débat sur la crise compte sur l'adhésion d'économistes de gauche, de journalistes, d'intellectuels et de quelques secteurs représentatifs de la société.

Un des promoteurs de l'Autre chemin pour dépasser la crise, Eduardo Lucita, a soutenu qu'ils n'acceptent pas "cette espèce de chantage selon lequel il faut être avec les "agriculteurs" ou avec le Gouvernement".

En dialogue avec le programme El Peso del Rocio de la FM La Tribu de Buenos Aires, il a assuré qu'ils croient "qu'il est possible de lever une voix différente en faveur des travailleurs et des classes subalternes".

Il a aussi expliqué que le nouvel espace soutient les rétentions et les restrictions à l'exportation de produits que consomme la population et qui augmentent quand ils se vendent à l'extérieur.

Eduardo Lucita, qui de plus est membre du collectif d'Economistes de Gauche (EDI), a ajouté qu'avec les fonds des rétentions on peut augmenter les salaires minimaux, les retraites, les pensions et les allocations aux chômeurs.

En relation à ce sujet, il a prévenu que "l'Etat cache qu'il a besoin d'augmenter les rétentions pour maintenir les subventions aux entreprises de services publics privatisées et à l'industrie, et aussi pour résoudre le thème de la dette (de plus de 150 milliards de dollars, NdT)".

Le conflit avec quelques secteurs des campagnes a commencé le 11 mars quand le Gouvernement a annoncé la mise en place d'un schéma de rétentions mobiles à l'exportation de grains et oléagineux qui signifiait une augmentation d'entre 35 et 40 pour cent.

Après 3 mois de barrages de routes des agriculteurs et devant l'impossibilité de parvenir à un accord, la présidente Cristina Fernandez de Kirchner a dû envoyer il y a quinze jours au Congrès un projet de loi pour qu'il débatte de ce sujet et vote une loi.

Agence PULSAR/CPR, 01 juillet 2008.
http://agenciapulsar.org/nota.php?id=13081

Traduit par htpp://amerikenlutte.free.fr

 
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