Menu Content/Inhalt
Accueil arrow BOLIVIE arrow Bolivie: Evo accuse le préfet de Cochabamba de sédition
Bolivie: Evo accuse le préfet de Cochabamba de sédition Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
16-07-2008

Le gouvernement de la Bolivie a décidé d'impulser une action judiciaire contre un des leaders de l'opposition, le préfet de l'opposition de Cochabamba, Manfred Reyes Villa, pour le délit de sédition, après que celui-ci ait annoncé qu'il ne se soumettra pas au résultat du référendum révocatoire des mandats du président, du vice-président et des préfets qui se réalisera le 10 août.

Reyes a aussi reçu des critiques du parti conservateur de l'opposition Podemos, qui a refusé la tactique du préfet, considérant que cette manoeuvre a déjà échoué au Venezuela.

La plainte qui exige le jugement de responsabilités contre le politicien a été remise hier au Ministère public Général, a informé Chavez. "Nous n'allons plus permettre qu'une personne ou un préfet s'oppose à l'accomplissement d'une loi de la République", a-t-il signalé. "C'est une action hostile que le Code Pénal qualifie comme sédition", a-t-il ajouté.

Le refus de l'ex-militaire lié à la droite de soumettre son poste à la consultation fait partie des débats au sein de l'opposition, qui dans sa majorité -huit préfets sur neuf- participera au référendum. Le groupe Podemos a critiqué hier les Reyes Villa pour une campagne sale contre le parti politique de l'ex-président Jorge Quiroga. "Nous lui demandons d'arrêter de faire une campagne en confondant la population en prétendant que nous commettions la même erreur que celle que le peuple vénézuélien a commise quand il a décidé de ne pas assister aux élections avec les mêmes arguments que vous utilisez", signale la note de Podemos à Reyes Villa.

Le préfet de Cochabamba a aussi été dénoncé pour employer des fonctionnaires de ce département du centre de la Bolivie, dans une campagne contre le parti de gouvernement Mouvement Au Socialisme (MAS). Dimanche dernier, les adeptes de Reyes Villa et de Morales se sont affrontés sur la place principale de la préfecture.

Ce n'est pas la première manoeuvre de l'opposition contre les plans officiels. La semaine passée le mouvement civique d'opposition, qui regroupe des leaders civils de droite de Santa Cruz, Tarija, Bombé, Cochabamba et Chuquisaca et qui exigent une autonomie pour leurs régions, a compliqué le gouvernement en proposant que le vice-président Alvaro Garcia Linera reste en marge de la consultation.

Pagina/12, 15 juillet 2008.

http://www.pagina12.com.ar/diario/elmundo/4-107845-2008-07-15.html

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr

 
< Précédent   Suivant >

Soutien !

Si vous voulez collaborer au site en proposant des traductions ou soutenir financèrement ce projet 100 % indépendant, merci de nous contacter !