Menu Content/Inhalt
Accueil
Bolivie: la droite intensifie les violences pour les revenus énergétiques Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
10-09-2008

L'extrême droite bolivienne a participé ce mardi à de violentes protestations dans plusieurs points du pays dans une nouvelle tentative pour mettre en vigueur des  gouvernements autonomes de facto à Beni, Santa Cruz et Tarija et exiger la restitution des revenus provenants de l'Impôt Direct aux Hydrocarbures (IDH), dont le gouvernement central utilise une partie pour le paiement de divers bons sociaux.

 En Santa Cruz, miembros de la Unión Juvenil Cruceñista intentaron tomar violentamente las instalaciones del Servicio de Impuestos Nacionales (SIN), pero fueron dispersados por la fuerza pública.

A Santa Cruz (est), des dizaines de membres de l'ultradroitière Union Juvenil Cruceñiste ont violemment essayé de prendre les installations du Service des Impôts Nationaux (SIN), mais ils ont été dispersés par la force publique qui a empêché que cette action soit consommée.

"Nous voulons l'application des autonomies et que toutes les ressources économiques restent à Santa Cruz", a dit l'un des jeunes.

Après une marche réalisée dans le centre de la ville, les unionistes se sont dirigés vers les installations de SIN et ont assailli le bâtiment.

Ils se sont d'abord attaqués avec des coups de battes de base-ball, de bâtons et de pétards les portes de cette entité publique, tandis que le peu de policiers présents se sont repliés à l'intérieur de l'édifice.

Cette situation s'est maintenue pendant environ 15 20 minutes avant l'arrivée de  renforts policiers et de la Police Militaire qui ont arrêté les rebelles et ont pleinement repris le contrôle de l'édifice.

Comme on a pu le constater sur les lieux, au moins trois centaines d'individus, une grande partie sous les effets de boissons alcooliques, se sont déployés dans les environs, provoquant constamment les forces de l'ordre avec des pétards et même avec des gaz lacrymogènes.

Cependant, dans le Beni (nord), des fonctionnaires de la préfecture et des membres de l'Union Juvénile de cette région ont occupé les installations de l'aéroport aisni que la piste d'atterrissage, selon la radio catholique Erbol.

Les rebelles exigent la mise en oeuvre des autonomies départementales et la dévolution aux préfectures des ressources provenants de l'exportation de gaz, comme l'a dit Enrique Monasterios, président du comité civique de (la capitale)Trinidad.

L'aérodrome de Pando, dans le nord du pays, est également paralysé depuis le  week-end dernier après son occupation par des secteurs de droite adversaires du président Evo Morales.

Au moins 50 fonctionnaires publics de la Préfecture de Tarija ont occupé ce mardi les bureaux de la Surintendance d'Hydrocarbures de cette ville, a informé le commandant régional de la Police, le colonel Reynaldo Iturri. Les employés publics, avec à leur tête, Soledad Guerra, ont réalisé une série de destructions et de saccage de documentation.

"Tous les fonctionnaires de la Préfecture à partir de dix heure du matin appuyons tous les blocages pour une juste revendication comme l'IDH qui correspond aux tarijeños ()  les fonctionnaires ont le droit de se battre pour l'IDH", a affirmé Soledad Guerra qui a dit que ces occupations continueront.

Devant ce fait, le conseiller juridique de la Surintendance d'Hydrocarbures, Leonardo Chiquie, a exprimé sa préoccupation pour les prises d'entités de nature techniques et qui n'ont pas à voir avec le politique.

La représentante préfectorale Moreno a affirmé que les prises d'entités sont des actes symboliques et a avancé qu'une planification existe déjà sur les institutions publiques qui doivent être prises.

Six autres répartitions publiques, parmi elles les bureaux de la Douane et des Impôts, ont été prises dans les jours précédents dans cette région du sud bolivien.

Cinq des neuf départements de la Bolivie en sont à trois semaines de protestation contre Morales, avec de croissantes et violentes coupures de routes et des prises de bureaux publics.
 
Des paramilitaires contrôlent des barrages de routes

Devant un tel panorama, la Confédération Syndicale Unique des Travailleurs Paysans de Bolivie (Csutcb) a dénoncé ce mardi que des paramilitaires en état d'ébriété, promus par les civiques et le préfet de Santa Cruz, Ruben Costas, sèment la terreur sur les routes où ils réalisent des blocages.

"Des paramilitaires et des terroristes contrôlent les blocages dans le département de Santa Cruz, des paramilitaires en état d'ébriété sèment la terreur en frappant les gens qui ne sont pas d'accord avec les autonomistes, je l'ai expérimenté moi même", a déclaré à la presse Isaac Avalos, secrétaire exécutif de la Csutcb.

Les paysans ont informé que près d'une demi-centaine de personnes, entre  passagers et chauffeurs, ont été agressées par des membres de l'Union Juvénile Cruceñiste sur la route Santa Cruz -Cochabamba, quand ils ont essayé de passer le barrage.

"Plusieurs personnes ont été frappées, y compris des femmes et des enfants, je ne connais pas le nombre exact de blessés. Jusqu'à maintenant nous avons compté 15 personnes qui ont reçu des coups de bâton", a affirmé de son côté le dirigeant d'Yapacaní, Hugo Fernandez.

Selon le syndicat, les groupes paramilitaires cherchent à générer des effusions de sang et des morts pour justifier l'escalade de violence.

"Ce sont des groupes armés pour massacrer et pour tuer ceux qui ne sont pas d'accord avec eux et lesciviques et les préfets ont la responsabilité de tout mort ou blessé dans le pays, qu'ils n'aillent accuser personne d'autre", a déclaré Isaac Avalos.

De plus, il a dit que dans la Préfecture de Santa Cruz il y a assez d'argent pour payer des toxicomanes pour se rendre sur les barrages dans le but de semer la terreur sur les routes.

TeleSUR - Abi - Afp / av - AV, 09 septembre 2008.

http://www.telesurtv.net/noticias/secciones/nota/32506-NN/derecha-boliviana-intensifica-violencia-para-exigir-devolucion-de-ingresos-energeticos/

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr

 

 
< Précédent   Suivant >

Soutien !

Si vous voulez collaborer au site en proposant des traductions ou soutenir financèrement ce projet 100 % indépendant, merci de nous contacter !