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Argentine: la grève de la faim des prisonniers politiques paraguayens continue Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
25-09-2008

libertad a los campesinos paraguayos

 

 

 

Communiqué de la Commission pour la libération des 6 Paysans Paraguayens
 
32 Jours de Grève de la Faim, 2 ans et 4 mois de Honte Nationale et Populaire

 

Les six dirigeants paysans paraguayens sont victimes de la criminalisation de la lutte sociale en Amérique, sur eux s'appliquent les lois antiterroristes que les Etats-Unis ont fait approuver dans les pays qu'ils contrôlent dans la région, où se concentrent des intérêts stratégiques, hydroélectriques, agrobusiness et ressources naturelles. 

Le gouvernement argentin assume comme propres les arguments de la corrompue justice paraguayenne, la même qui a servi les intérêts de 61 ans de gouvernement du Parti Colorado pour maintenir ces lutteurs en prison pendant plus de 2 ans.

A LOS CAMPESINOS
 
La secrétariat de Droits de l'Homme argentine a assuré lors de différentes réunions  avec les avocats et les organismes de Droits de l'Homme qu'elle appuyait la demande de Refuge Politique et qu'elle enverra une expertise favorable devant le CEPARE (comité d'éligibilité pour réfugiés), cependant le 20 juillet 2008, elle a présenté une expertise honteuse dans laquelle elle exprime entre autres barbaries : "l'activité politique des demandeurs se limitait à leur affiliation au parti Patrie Libre et au Mouvement Agraire et Populaire,  consistant en cela un comportement de bas profil, une circonstance qui rend difficile la possibilité d'une persécution politique." "...  Pour tout l'exposé, on considère que ne sont pas réunies les conditions requises établies pour la définition de Réfugié. Par conséquent le recours devrait être refusé... "

Devant la demande d'explications, le Sous-secrétaire de Protection de Droits de l'Homme, Luis Alem a exprimé : "Lamentablement, ceci est une secrétariat, pas un ministère et notre chef Anibal Fernandez (ministre de la justice), nous a exigé que nous présentions une expertise négative". 

De cette manière la Secrétariat de Droits de l'Homme défend ses convictions.
 
De cette manière la Secrétariat de Droits de l'Homme protège la vie de six persécutés.

Anibal Fernandez, représentant des intérêts des États-Unis en Argentine, ment quand, sur les six dirigeants paysans paraguayens, il dit : "C'est un sujet judiciaire, non politique, c'est la Cour Suprême de Justice qui décidera de l'extradition ou non".

La Cour dans une résolution du 16 avril 2008 indique que comme préalable à la demande paraguayenne d'extradition est la demande de Refuge Politique. "Le tribunal considère qu'il correspond de suspendre la formalité d'appel ordinaire (à l'extradition) jusqu'à ce qu'une ferme décision soit prise par rapport au refuge sollicité". Par ces mots, la Cour Suprême de Justice dit que c'est le gouvernement qui doit décider politiquement s'il accorde ou non l'asile politique avant qu'elle se prononce.
 
Pendant ce temps les six paysans sont en grève de la faim depuis le 15 août, le temps presse, leurs corps avec plus de 20 kilos de moins perdent leur force.
 
Les six paysans sont venus se refugier dans le pays du gouvernement des Droits de l'Homme…  
  

AFICHE REALIZADO POR LA CASA DE LA JUVENTUD ARGENTINO - PARAGUAYA
 

Buenos Aires, 19 septembre 2008.

Commission pour la libération des 6 Paysans Paraguayens

www.noalaextradicion.blogspot.com

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr

 
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