Mouvement Autonome de Femmes dénonce une persécution au Nicaragua |
14-10-2008 | |
Les organisations féministes présentes dans le Forum Social des Amériques au Guatemala ont dénoncé que la police nationale du Nicaragua est entré de force dans les installations du Mouvement Autonome de Femmes de ce pays. Elles ont signalé qu'il s'est agi d'une perquisition sans justification ni mandat qui habilite l'action policière. Patricia Orozco, membre du Mouvement Autonome de Femmes a indiqué que la perquisition est "le résultat d'un processus de persécution politique que subit le mouvement féministe au Nicaragua". Orozco a signalé que le gouvernement met la pression sur l'organisation parce qu'elle a informé que le président du pays, Daniel Ortega, a une accusation pour viol de sa belle-fille, Zoilamérica Narváez (*). De plus, le Mouvement Autonome de Femmes a signalé que l'actuel gouvernement nicaraguayen a ratifié en 2007 la pénalisation de l'avortement thérapeutique. Orozco a rappelé que la pénalisation de cette pratique est en vigueur au Nicaragua depuis 2006, après avoir été permise dans les 170 dernières années. Par ailleurs, la militante féministe a informé qu'avait aussi été perquisitionné le Centre d'Études de Communication, tandis que la Coordination Civile d'Organisations non gouvernementales et le Collectif de Femmes de Matagalpa ont recu des ordres de perquisition. * Narváez a accusé en mai 1998 le leader du parti Front Sandiniste de Libération Nationale pour de présumés abus déshonnêtes, viol et harcèlement sexuel, subis pendant beaucoup d'années. Narváez est la fille de Rosario Murillo et elle a été adoptée par Ortega, mais après avoir réalisé la dénonciation Zoilamérica a choisi de retirer le nom de famille de son beau-père et de récupérer celui de son père biologique. Agence Pulsar, 11 octobre 2008. Traduit par http://amerikenlutte.free.fr |
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