Le Parlement bolivien a déclaré une pause aujourd'hui avant de continuer le débat sur l'approbation de la loi de convocation pour le référendum de la nouvelle Constitution et malgré le fait que la période de suspension ait exiré, les  parlementaires ne se sont toujours pas réunis.

Après plus de huit heures de débat intense, l'assemblée plénière du Congrès a décidé de remettre à la Commission Mixte de Gouvernement la sollicitude des parlementaires de l'opposition Sandra Yáñez et Roger Pinto de lever l'état d'urgence dans le département de Pando.

Les législateurs ont interrompu leur travail à 5 h pour le renouer à 9 h, plus de deux heures après ils n'avaient toujours pas repris les délibérations.

79 députés contre 51 ont voté contre la levée du régime d'exception, les deux tiers des votes nécessaires n'ont donc pas été atteints pour décider à ce sujet.

La discussion sur la levée de l'état d'urgence n'était pas à l'ordre du jour de la séance du Congrès mais a été inclue à la demande de l'opposition, ce qui a occupé toute la séance du samedi et l'aube du dimanche. En raison de cela, le sujet pour lequel avait été convoqué le Congrès, la loi de convocation au référendum sur la nouvelle Constitution, n'a pas été traité.

Le ministre du Développement Rural et de l'Environnement, Carlos Romero, a déclaré qu'aujourd'hui "c'est le jour définitif" pour que le Congrès National se prononce à ce sujet.

Jusqu'à maintenant, il y a trois sujets qui empêchent un accord : la réélection présidentielle, la vigueur du mandat du chef d'État Evo Morales et la période à partir de laquelle entrera en vigueur la nouvelle Constitution.

D'autre part, les milliers d'indigènes, de paysans, d'ouvriers et de mineurs qui marchent vers le Congrès se sont arrêtés vendredi dans la localité de Ayo Ayo, à 80 kilomètres de La Paz.

 Pagina/12, 19 octobre 2008.

http://www.pagina12.com.ar/diario/ultimas/20-113620-2008-10-19.html

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