Menu Content/Inhalt
Accueil arrow Travailleurs arrow Buenos Aires: grève des travailleurs du métro
Buenos Aires: grève des travailleurs du métro Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
19-05-2007

Les travailleurs ont arrêté le travail pour protester contre l'accord réalisé entre l'entreprise de métro Metrovias et leur syndicat de branche UTA. La grève a été totale et a provoqué le débordement des autres systèmes de transport (quotidiennement voyage un million de personnes dans le métro). Aujourd'hui il y aura des métros, mais les travailleurs vont décider des futures mesures à prendre.

Les employés du métro se sont mis en grève hier en refus de l'augmentation salariale que Metrovías a  convenu avec la UTA. La continuité de la grève sera discutée aujourd'hui en assemblée par les travailleurs. La journée d'hier a été une dure épreuve pour les nerfs des habitants, des embouteillages, des bus plein à craquer avec de longues files d'attente aux arrêts, des taxis impossibles de prendre et des parkings complets dans tout le centre ville. Le gouvernement a exprimé sa colère en raison de la grève, déclenchée quelques heures après la signature de l'accord avec le syndicat. Metrovías a quant à elle diffusé la nouvelle échelle des salaires des employés -ils vont de 2400 à 4400 pesos-, ce qu'elle considère élevé pour une journée de six heures. Comme exemple de la tension d'hier, la vice-ministre du Travail, Noemi Rial, a prévenu  que "l'entreprise peut prendre des mesures disciplinaires" contre les travailleurs en grève.

L'entreprise avait disposé un service d'urgence en charge du personnel hiérarchique, mais les travailleurs se sont jetés sur les voies et ont empêché le départ des trains. Les lignes B et E ont fonctionné seulement par moments. Dans l'après-midi, une portion de la ligne A, comprise entre la Place de Mai et la Place Miserere a été mis en place. Mais ensuite, l'entreprise a constaté que des objets avaient été placés sur les voies, ce qui mettait en danger la sécurité du transport et elle a décidé de l'annuler.

Metrovías a présenté deux plaintes pénales contre les travailleurs pour "sabotage" et "empêchement de prestation de service public". Malgré tout, la grève a  été presque totale.

/fotos/20070518/notas/NA03FO01.JPG

L'affrontement dans le métro n'est pas nouveau. La commission interne et le corps de délégués de Metrovías appartiennent à des lignes combatives de gauche, affrontée avec la direction de la UTA. Au ministère du Travail on réfléchissait hier soir au problème de négocier avec un syndicat qui renouvelle sa direction à chaque élection mais qui ne peut pas gérer la commission interne du métro qui a déjà démontré à plusieurs occasions qu'elle est en conditions d'arrêter le service (Voir “Argentine : une grève qui n'en finit pas”, http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=32162#commentaires)

 

Pagina/12, 18 mai 2007. http://amerikenlutte.free.fr

 
< Précédent   Suivant >

Soutien !

Si vous voulez collaborer au site en proposant des traductions ou soutenir financèrement ce projet 100 % indépendant, merci de nous contacter !