Ainsi l'a signalé la membre de la Commission Nationale en Défense de l'Eau et de la Vie d'Uruguay, Adriana Marquisio, durant la rencontre "Changements politiques en Amérique latine : nouvelles politiques de l'Eau ?".

"Le forum mondial de l'eau est un espace marqué par les intérêts des corporations et les gouvernements sont convoqués pour discuter une stratégie qui dirime les politiques qui mènent les pays", a expliqué Marquisio.

De plus, Marquisio a exprimé que "depuis le premier Forum Mondial de l'Eau en 1997, la discussion au sujet des  politiques de l'eau a conclu que le secteur privé était le secteur chargé de mener la politique de gestion".

L'activiste uruguayenne a signalé que la société civile dénonce que cet espace n'est pas légitime et représentatif des peuples depuis la création du Forum Mondial de Porto Alegre en 2001.

La militante sociale a indiqué que le Forum Mondial de l'Eau a comme acteurs des organismes internationaux de crédit et des entreprises privées. "Celui qui a le capital définit le programme", a-t-elle synthétisé.

Marquisio a aussi signalé la préoccupation des mouvements sociaux parce que "à l'intérieur de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), l'eau a déjà été  caractérisé comme un bien économique et d'investissement, passible de se transformer en facteur de production de l'économie".

Le proche Forum Mondial de l'Eau sera réalisé en mars 2009, dans la ville d'Istambul, en Turquie.

Agence Pulsar, 28 novembre 2008.
http://agenciapulsar.org/nota.php?id=14083

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr