Guatemala : 43 dirigeants paysans et syndicalistes assassinés en 3 ans
03-03-2010
Le Mouvement Syndical, Indigène et Paysan Guatémaltèque (MSICG) a informé que depuis janvier 2007, 43 dirigeants paysans et syndicalistes ont été assassinés par des paramilitaires liés aux entreprises et à l'État.
Les données ont été publiées dans le rapport "Guatemala : le prix de la liberté syndicale".

Le MSIG est l'organisation de portée nationale qui a le plus de victimes mortelles dans cette période.

Le rapport conclut que la situation en matière de droits de l'homme au Guatemala s'est aggravée avec le président Alvaro Colom, qui est arrivé au Gouvernement en janvier 2008.

En cette seule année, 16 meurtres ont eu lieu contre des dirigeants sociaux, contre un seul 2006.

Pour ce qui va de l'année 2010, on a rapporté 3 cas d'homicides, le dernier d'entre eux la semaine passée quand a été assassiné dans le département de San Marcos, Octavio Roblero, du Front de Résistance de Défense des Ressources Naturelles de Malacatan (FRENA).
 
Le rapport souligne que 98 pour cent des meurtres se sont produits peu de temps après un conflit pour des revendications de travail ou en défense des ressources naturelles, et dans la majorité des cas il y a eu des intimidations préalables.

Finalement, le document signale que "des indices raisonnables existent et dans quelques cas des éléments de conviction qu'au moins dans 23 % des meurtres il y a eu une participation des forces de sécurité de l'État, liées directement aux ordres de l'organisme exécutif ou des Municipalités".

Agence Pulsar, 26 février 2010.
http://agenciapulsar.org/nota.php?id=16763

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr