La Centrale Ouvrière Bolivienne a signé un pacte d'unité avec les organisations pro-gouvernement
17-09-2008

La Centrale Ouvrière Bolivienne (COB), jusqu'à présent affrontée au gouvernement, a signé aujourd'hui un pacte d'unité avec les organisations sociales de la Coordination Nationale pour le Changement (Conalcam) pour défendre la démocratie et l'unité et l'intégrité territoriale du pays.

Le pacte historique a été souscrit par le titulaire de la COB, Pedro Montes et celui de la Conalcam, Fidel Surco, en présence du président, Evo Morales ; du ministre du Travail, Walter Delgadillo ; du président de la compagnie publique d'hydrocarbures, Yacimientos Petrolíferos Fiscales Bolivianos (YPFB), Santos Ramiírez et d'autres dirigeants.

Morales a détaché la disposition de la COB pour soutenir le processus de changement impulsé par son administration, à travers d'une nouvelle Constitution.

A cette occasion, les titulaires du Conalcam et de la COB, - séparément - ont appuyé la décision du président d'avoir expulsé du pays l'ambassadeur étasunien, Philip Goldberg, pour séparatiste, a informé l'agence officielle ABI.

Ils ont aussi salué l'imposition de l'état d'urgence dans le département de Pando, "devant le sanglant massacre perpétré par des sicaires étrangers, des fonctionnaires de la Préfecture et des civiques de Cobija par instructions du préfet Leopoldo Fernandez".

Pagina/12, 17 septembre 2008.

http://www.pagina12.com.ar/diario/ultimas/subnotas/20-35336-2008-09-17.html

Traduit par http://amerikenlutte.free.fr